Je n’ai jamais perçu la gestion de mes émotions comme étant problématique… 🔹 Ce qui était plutôt problématique selon moi à l’époque, c’était les conflits réguliers que j’avais avec mon conjoint. 🔹 C’était ce que je percevais comme son manque d’implication auprès de nos enfants. 🔹 C’était les intolérances alimentaires de mes filles. 🔹 C’était que mes filles souffraient et que je ne pouvais rien faire… 🔹 C’était ma consommation de pot qui ne faisait qu’augmenter de jour en jour… 🔹 C’était la bronchite, la sinusite, l’otite, ou encore l'amygdalite qui m'accablaient soudainement… 😤🥺😵😥 Jamais au grand JAMAIS je n’aurais cru que j’avais, MOI, un problème avec MES émotions. D’ailleurs, à l’époque je me serais dit : “C’est quoi ça une émotion?” Je ne comprenais pas que depuis des mois, voire des années, j’avais refoulé tant d’émotions et que mon corps soudainement commençait à me parler, ou plutôt à CRIER : À l’AIDE!!! 🤯 Je n’en pouvais plus. Je ne pouvais plus fonctionner ainsi. Je n’en étais plus capable. Quelque chose devait changer. Mais j’avais peur de changer. Je ne savais pas comment, ni par où commencer… Il a donc d’abord fallu que j’accepte d’arrêter de me ‘’geler’’ et que je me permette de RESSENTIR. Comment j’ai vécu ça? J’ai frappé dans un “punching bag” en criant ma vie pour libérer ma RAGE intérieure. Je me suis permis de pleurer à chaudes larmes en thérapie de groupe, sans comprendre vraiment pourquoi je pleurais. J’ai compris que ma perception d’une situation, et ce que je me disais par rapport à celle-ci, influencent beaucoup comment je me sens. J’ai aussi commencé à ressentir l’état de panique qui m’envahissait lorsque ma fille pleurait à cause de la douleur vécue en lien avec son reflux gastrique. J’ai reconnu que mon sentiment d’impuissance, ma peur que ça se reproduise et mon sentiment de culpabilité du présent m'empêchait d’être pleinement disponible et bienveillante envers elle lors de ses crises de douleur. J’ai reconnu que j’avais aussi une part de responsabilité dans les problématiques de mon couple et que mon ressentiment accumulé (au lieu de nommer mes besoins), en faisait partie. J’ai compris que plus je mettais mes émotions de côté, plus elles revenaient en force… 🤷♀️ J’ai compris aussi que si je ne les exprimaient pas, elles s’imprimaient en moi, ou explosaient sur les autres…J’ai compris que mon corps extrêmement malade et épuisé m’indiquait que j’avais besoin de repos, de me ressourcer. J’ai compris que la peur m’empêchait de me relaxer, ou d’en faire moins, mais que, même si j’en faisais moins, c’était ok. Personne n’allait mourir… au contraire… tout le monde allait vivre… et moi j’allais mieux-vivre… au lieu de survivre. RESSENTIR, pour vrai, sans me geler, sans me couper de moi-même, sans ravaler mes larmes, sans tourner ma langue douze fois avant de m’exprimer, en connectant à ce que mon corps me dit, et l’énergie qu’il a, a été pour moi salvateur. Non seulement j’ai compris que mes émotions devaient être libérées et décodées pour mieux comprendre mes besoins ou pour rectifier ma perception de la situation, mais en plus, j’ai compris que ces émotions étaient là pour me ramener vers l’équilibre. ⚖️ J’ai compris que la joie, cette fameuse joie que je n’expérimentais que trop peu à l’époque était en fait la réponse à mon tourment. Mon but dans la vie n’était pas de souffrir. Au contraire, c’était d’expérimenter la joie! 😃J’ai découvert qu’aller en thérapie me faisait du bien. Je me sentais à l’aise avec ces gens qui m'accompagnaient. J’ai donc poursuivi. J’ai compris que d'écouter de la méditation guidée et des affirmations positives calmaient mon esprit tumultueux, alors j’en ai fait davantage. J’ai observé mes pensées et j’ai transformé celles qui me causaient le plus de stress. Je me suis remise à dormir, à prendre le temps de dormir, en mettant de côté les autres tâches car dormir est essentiel pour maintenir l’équilibre. J’ai commencé à dire non aux demandes des autres qui me faisaient grincer à l’intérieur. En résumé, RESSENTIR, ça se passe dans le cœur, dans la tête et dans le corps. Tout est relié, même dans l’énergie. RESSENTIR c’est la base! RESSENTIR pour mieux ensuite tracer son chemin vers l’équilibre. RESSENTIR, c’est notre GPS. Depuis que je suis à l’écoute, ma vie va continuellement de mieux en mieux. Et toi, es-tu à l’écoute de ton GPS intérieur? Si ce n’est pas le cas, qu’est-ce qui t’en empêche selon toi? Si tu veux approfondir cette réflexion, je t’invite à un atelier sur RESSENTIR ou au programme Je chemine vers l’équilibre, ou en accompagnement individuel. Angélique Lanthier ❤️ Angélique Lanthier, maman, conférencière et intervenante ❤️
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