Atelier « RETROUVER SON ESTIME PAR L'ÉCOUTE DE SOI » - 17 et 18 novembre 2018
Selon l'approche de Marie Milis
Ouvert à tous
Samedi et dimanche
17 et 18 novembre 2018
Samedi de 9h30 à 17h30 et dimanche de 9h30 à 13h30
Lieu : Longueuil, endroit à déterminer selon les inscriptions, sera communiqué aux participants avant l'atelier
Tarif flexible de 150 à 250$
(plus 10 $ frais d’adhésion pour non-membres)
Invitation à nous libérer des limitations et conditionnements de notre éducation par l'écoute de soi, de cette "Voix qui vient du dedans" et qui exprime une couleur unique: la nôtre!!
Issue de traditions millénaires, et adapté pour l’occident sous le nom de « autolouange » par la Belge Marie Milis, cette approche permet de nous relier de nouveau à notre potentiel inépuisable et à notre beauté intérieure d’une manière puissante, ludique et poétique.
Entrevue de Marie France avec Marie Milis
Marie France: En quoi consiste l’autolouange ?
Marie Milis: Il s’agit de se célébrer. Ou plutôt de rendre grâce, à travers un écrit poétique, à la splendeur qui réside en chacun. Cela peut paraître un peu dingo mais c’est une pratique ancestrale que l’on retrouve dans différentes traditions, sur tous les continents. La méthodologie est simple : il faut une feuille et un crayon pour écrire un texte en « je », avec amplification et sans mensonge.
MR: Concrètement, comment s’y prendre ?
MM: D’abord, en ne se mettant aucune pression : il faut parfois du temps pour laisser émerger la poésie. Ensuite, en s’installant dans un endroit calme, avec trente minutes devant soi sans téléphone et loin de l’ordinateur. Devant la feuille blanche, il s’agit de se mettre à l’écoute de ce qui se passe en soi. Au départ, l’impression de « ne rien avoir à dire » est normale, mais ce n’est qu’un cap, on peut d’ailleurs en jouer : « Je suis la page blanche, je suis l’interdit d’écrire… » Que disent mes sensations, comment je me sens ici et maintenant, et comment l’exprimer avec panache ? On peut aussi partir d’un souvenir, d’une qualité, d’un mot, d’une photo, d’un lien de parenté, d’amitié, de travail… L’important : oser gonfler les mots. C’est parce qu’elle est ludique que l’amplification peut libérer la parole.
MF: Y-a-t-il quand même des règles à suivre ?
MM: Il y en a trois. 1 : n’intellectualisez pas, écrivez ce qui vous vous vient spontanément à partir d’un « je ». 2 : bannissez les « comme ». Vous n’êtes pas douce comme l’eau, vous êtes l’eau. 3 : laissez venir chaque trait sans jugement, quel qu’il soit.
MF: Est-ce le fait d’écrire ou de se lire ensuite, devant témoin(s), qui fait du bien ?
MM: La proclamation permet de faire aboutir le processus de valorisation. La lecture est le temps où l’on fait siens les mots qui se sont posés sur le papier. Ce qui émane de cette production, c’est l’inconscient qui souvent le dicte : « Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux », disait René Char… D’où, à l’heure de le lire, de grands moments d’émotions et de larmes dans les groupes d’adultes, alors que je n’en ai jamais été témoin parmi les jeunes qui livrent pourtant des choses parfois bien plus violentes ou pénibles. La raison tient au fait que les jeunes ont moins sacrifié de leurs talents, de leur vie intérieure sur l’autel de leur personnage social. Ils osent encore la rébellion.
Animatrice : Marie Muyard, fondatrice de Créatologia
Pour plus de détails communiquer avec Ingrid Schmithüsen (Coordonnatrice chez Santé mentale Québec Rive-Sud) au
(450) 616-1569 ou par courriel direction@smqrivesud.ca